Helmut
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- Nom complet : Helmut Von Hesse
- Maison : Verditius
- Filius : ?
- Covenant de rattachement : Durenmar
- Année d'intégration : 1206
- Description/Background : Longtemps seul Verditius du covenant, Helmut, spécialisé dans le travail du Terram, créera les Forges de Louvaillac avec une rigueur toute Teutonne. Il intègre Verdi en 1228.
- Charge au sein de l'Alliance : Maitre des Forges
- Joueur : David
Je n'ai pour seul nom qu'Helmut, je ne suis pas de naissance noble, ni de naissance bourgeoise. Je ne suis que l'humble fils d'un artisan du fin fond de l'Allemagne centrale. Ainsi ai-je tout d'abord suivi son exemple en tant qu'apprentis à ses cotés. Ma vie était simple, sans remous, sans troubles jusqu'au jour où l'un de nos clients du château vînt trouver mon père et passer commande. L'homme était vieux et cultivé, il venait de temps à autre chercher des objets travaillés par mon père. Mais en ce jour, la commande en question ne concernait aucunement une telle babiole, je l'avais perçu d'emblé sentant son regard se poser sur moi, me détaillant pour la première fois tout du long comme si aujourd'hui j'étais la marchandise à céder.
C'est alors que commença mon apprentissage sous la tutelle du maître Lucinius. Ce dernier m'enseigna les arts des verditus ainsi que le fonctionnement de l'ordre d'Hermès. C'est ainsi que je passait ma jeunesse dans les livres et sombres laboratoires du covenant, perdant ainsi toute chance de vivre comme un enfant normal. Je dois bien dire qu'avec le recul, cela m'a bien servi, cependant on n'est jamais certain de ne pas avoir pu être plus heureux ailleurs.
Lorsque vint la grande épreuve du gantelet, l'on me demanda de fabriquer un objet de pouvoir sans qu'il n'est aucune connotation agressive. Je fabriquais alors une rose de métal aux couleurs chattoyantes dont les seuls pouvoirs étaient ceux d'imiter la vie d'une fleur commune. C'est grâce à cette rose, que je gardais précieusement par la suite que je pus accéder au rang de mage. Une autre étape de ma vie s'était écoulée. Mon destin m'appartenait enfin, et il devait se trouver ailleurs.
A la suite de diverses tractations je décidai de partir en Occitanie pour y trouver un semblant d'aventures. Je fis chemin avec l'un des mages de Louvaillac, Yurgen, et atteint ma destination. Aujourd'hui je puis dire que je suis fier d'être membre de ce covenant. Ses mages y sont forts actifs et le covenant se développe à vue d'oeil. Cependant un voile sombre risque de couvrir la région, la croisade. Je ne comprend pas grand chose aux motivations de ces bons chrétiens et du royaume de France, et je passe toujours alentours pour un étranger. Mais ma décision est prise, je resterai présent quoi qu'il m'en coûte et peut-être qu'un jour, lorsque le soleil sera revenu sur cette terre de Louvaillac, pourrais-je y couler de vieux jours paisibles comme n'importe quel artisan...